ML : Angelo, je tenais tout
d'abord à te remercier d'avoir pris le temps de te
rendre disponible pour cette interview. Tu as un
planning extrèmement chargé, une fatigue
indéniable, et nous sommes pourtant
là... AB : Eh bien, de rien ! Pas
de problème, tu rigoles ! ML : Parmi les questions
qui vont suivre, certaines, je te préviens, sont
parfois très personnelles. Alors tu as droit
à deux jokers ?!
;o) AB : Ok, j'y
vais ML : De nombreux fans, de
tous les pays du monde, du brésil et du japon,
même, me demandent souvent de tes nouvelles. Alors, la
première grande question est : comment va notre
Branduardistique Ange ? AB : Eh bien il va bien, il
va bien ! Qu'est-ce que je suis en train de faire... Eh
bien, je viens de publier cet album classique qui vient de
sortir il y a une semaine, et là je suis en train de
travailler sur un projet qui a à voir avec
l'année 2000, donc sur
Saint-François. Mais c'est une chose sur
laquelle je ne peux pas être si précis que
ça. C'est un beau projet, mais ce ne sera
officiel qu'en octobre. Si toutes les idées sont
claires pour tout le monde, je peux m'engager. C'est une
proposition que j'ai eu, c'est une belle chose. C'est une
chose qui est difficile, mais une belle chose.
J'espère... Tu restes au concert,
ce soir ? ML : Oui, bien sûr
! As- tu réussi
à prendre tes quinze jours de vacances ??? AB : Non !
(sourire) ML : Tu as écrit
l'une de tes premières chansons, "Confession d'un
malandrin", à 18 ans.parce que, je te cite, tu
étais attiré par l'histoire de ce poète
russe qui vivait une histoire d'amour tapageuse... ;o) Au
moment où tu as adapté ce poème en
chanson, étais-tu toi aussi aux prises avec la
passion ? AB : Non, j'étais
adolescent, je n'avais pas tellement fortune avec les
femmes. Non, je n'ai pas été
fasciné que pour ça. J'ai
été fasciné par le type, pas seulement
pour le fait qu'il y ait l'histoire qu'il avait avec la plus
belle femme, c'était plusieurs choses qui
m'intéressaient, que là , en ce moment, je ne
me rappelle même pas, mais bon, y'avait des choses, le
fait quand il parle de ses cheveux, et donc, le poète
exigeant, tout ça, ça m'intéressait,
même si c'est des blagues, des mensonges, ce que tous
les artistes racontent, tu sais... ML : Parmi les personnages
présents dans tes chansons, y en a t-il un auquel tu
ressembles vraiment ? AB : Eh bien très
souvent, quand un artiste fait des choses, souvent, il dit
de soi ce qu'il ne sait pas. Alors c'est assez difficile de
dire ce qu'il y a d'auto-biographique ou simplement
fantaisiste, ou ce qu'il voudrait que ce soit. Je ne
pourrais pas dire. Normalement, en tout cas, l'artiste,
c'est un petit peu ça, je dirais, c'est plutôt
ce qu'il voudrait que ce soit ou ce qu'il s'imagine, qu'il
ne sait pas de soi. ML: Alan Simon m'a dit que
ta participation à l'album "Excalibur" s'était
concrétisée au dernier moment ? Grâce
surtout à une profonde amitié entre vous
? AB : Alors là, je ne
sais pas, là c'est plutôt que lui et moi, moi
j'ai une maison à la mer, à côté
de Gênes, et lui, il était dans le studio
à côté. Que je connaissais bien. Donc,
j'ai fait ça... Je dois être
sincère, alors je ne suis pas ami intime de Alan
Simon. Donc, c'est quelqu'un que je connais... Oui... Mais
je n'ai fais que deux "ding ding ding"... ML : Tu sais que ce cd est
Disque d'or ? AB : Ah oui ? ML : Ton nouvel album,
"Futuro Antico II", qui est sorti le mois dernier, est
déjà très apprécié, dans
la lignée du premier album. AB : Ah, tu l'as entendu
?? ML: Oui, j'ai
réussi à me le procurer à sa
sortie. C'est une pure merveille ! Pourquoi ne pas
avoir fait d'album comme celui là bien avant
??? AB : Je ne sais
pas. Il y a des moments pour faire les
choses... ML : C'est un retour aux
sources, à la musique presque classique ?? AB : Oui et non, je ne sais
pas... ML : Parles moi de Futuro
Antico II, la manière dont il a été
construit...