Angelo : Surement le ménestrel. Pourtant aussi le violoniste diabolique, parce que la musique est les deux choses comme je le dis souvent en concert, autant le paradis que l'enfer. La musique n'est pas seulement blanc ou noir, les deux choses ensemble. La l'époque de "Futuro antico" dont je parle, la musique n'avait pas de différence : la musique sacrée, la musique religieuse, étaient les mêmes choses. La musique "cultivée", la musique populaire étaient la même chose, une période dans laquelle la musique était une et c'est tout.

Amica : Y a t-il quelque engagement social qui t'importe beaucoup ?

Angelo : Il y en a plusieurs. Je ne les raconte pas, mais certaines choses sont publiques, la tournée pour l'UNICEF, les autres parce qu'elles sont privées, je ne les raconte pas mais il y en a tant, il y a tant de choses.

Amica : Donc, rien, comme par exemple, Sting qui se concentre sur l'Amazonie ?

Angelo : Je te donne un exemple : je suis conseiller de "l'ente parco nazionale e campo dei fiori" qui est le parc national de l'endroit où j'habite. Et j'ai été élu conseiller par les citadins et je fais ça avec beaucoup de sérieux. L'Amazonie est si loin, je ne voyage pas autant que le fait Sting. Mon Amazonie est "Il parco nazionale e campo dei fiori" qui est très beau, que peu connaissent mais c'est très beau, et qui est où j'habite et je m'en occupe beaucoup.

Amica : Que penses-tu de tes vertus et de tes vices ?

Angelo : J'ai tellement de vices et probablement peu de vertus.